Lurien, noble voisin de l'Ossau

Un classique de la vallée d'Ossau,
pour amateurs de forts dénivelés...
Cliquer sur les photos pour les agrandir.
Plan du parcours.

1° COL DE LURIEN dans la neige - 12 novembre 1994:


Lac de Lurien; Lurien au second plan.

Lac de Lurien.

Sentier au-dessus du lac de Lurien

Lurien depuis les environs du col de Lurien, vers 2500m.


2° ASCENSION DU LURIEN (2826m) EN ETE- 8 août 1995:

Lac de Lurien.

Lurien depuis le lac.

Petit Lurien (2358m) et crête des Quintetes (2593m).

Lurien, arête finale.

Palas, Balaïtous, Frondella,depuis le sommet du Lurien.
Au second plan à droite, Infiernos, Garmo Negro.

Lac d'Artouste depuis le sommet du Lurien

Ossau, au-dessus de la mer de nuages,
depuis le sommet du Lurien.
Au loin, Aspe, Llana de Garganta, Visaurin.

Lacs et pic d'Arriel depuis le Lurien.
Au loin, Pics d'Enfer, Garmo Negro.

Depuis le sommet du Lurien,  Pic de Midi de Bigorre.

8 août 1995:
La longue montée au Pic de Lurien impose 1 600m de dénivelé depuis le Lac de Fabrèges, au pied de la station d'Artouste, en Béarn.

En fin d'automne et en hiver (piolet, crampons obligatoires), elle prend une certaine ampleur et l'isolement du massif est nettement plus marqué.

Moins connue que l'Ossau ou le Palas, cette montagne mérite d'être gravie pour son panorama et ses paysages variés.
Le jour de notre - bien ancienne (!...)- ascension estivale, la brume avait fait place, après le lac du Lurien, à une belle mer de nuages, d'où avait émergé superbement le Pic.

L'autre versant du Lurien est traversé par le "fameux" petit train d'Artouste... le train plus haut d'Europe...?


RESUME DU PARCOURS:
Randonnée longue, sérieux dénivelé...

Accès route: Suivre la D934 (route du col de Pourtalet) jusqu'à l'extrémité sud du lac de Fabrèges. Franchir le pont de Camps (1250m) et suivre la route conduisant à la station d'Artouste-Fabrèges, puis s'arrêter au bout de 600m, près du 1er paravalanche.

0h 00: Repérer un pylône HT.
Trente mètres environ avant ce pylône, prendre un sentier dont l'amorce est indiquée par un cairn au bord de la route, à 1267m. 
Le sentier s'élargit rapidement, se fait plus raide et caillouteux, rejoint la forêt et monte NE, puis Est.
0h 30: A environ 1530m, il s'approche du ruisseau des Pinatas sans le traverser. Il monte ensuite sous les pins, toujours raide. A 1640m, on sort du bois pour atteindre la base d'une grande cuvette. Le sentier s'éloigne du ruisseau, toujours rive droite.
1h 00: Cabane de Lurien, 1697m; la laisser sur l'autre rive et grimper vers le SE (cairns). On traverse le ruisseau vers 2070m.
2h: Prise d'eau, puis grand bâtiment en bois qui semble avoir été longtemps été utilisé par les chasseurs... notamment de Buzy, en vallée d'Ossau. Le sentier continue à s'élever jusqu'à un laquet puis se faufile entre les rochers vers 2150m jusqu'au lac de Lurien (voir photos).
2h 20: lac de Lurien, 2211m. Pause bienvenue sur l'une des très rares portions plates de la journée... Le sentier, bien visible, contourne le lac par la gauche et s'élève à nouveau vers le col. Belle vue sur la face NO du Lurien. Un peu plus haut, on aperçoit la crête des Quintêtes au N-NO (1).
2h 45: Environs du col de Lurien: on peut laisser le col sur la gauche et remonter dans la pierraille vers le SSE. Cette portion demande un peu l'usage des mains (petite barre au départ), mais le rocher y est agréable (2). La voie se poursuit naturellement le long de la crête, versant Ouest.
Les derniers mètres de l'ascension demandent à nouveau de la prudence, mais sont sans danger par temps clair et sur sol sec.
4h à 4h 15: PIC DE LURIEN, 2826m.

Nous étions revenus par le même itinéraire.
  • (1) Course beaucoup moins connue et très exposée, décrite ici par le copain Robert: Crête les Quintêtes
  • (2) Cette ascension est cotée F à F+ selon les auteurs (Ollivier, Véron notamment). Dans son ouvrage "Pyrénées - 1000 ascensions", Tome II, p. 162, Miguel Angulo mentionne pour cet itinéraire "Escalade PD". Cette cotation me paraît -pour une fois!- surestimée, au moins pour une ascension estivale par bonnes conditions. En revanche, en début d'hiver et en fin de printemps, les névés persistants sur cette face demandent  un maximum de vigilance et un équipement adapté (piolet, crampons voire corde ).

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