Les 11 points culminants de zones de 3000

Certains les gravissent en quelques semaines,
d'autres comme moi en plusieurs années.
De près ou de loin, ils sont superbes et parfois fascinants.
Cliquer sur les photos et tableaux pour les agrandir.
 Balaïtous depuis le sommet du Cabaliros.

Vignemale-Pique Longue, coucher de soleil,
depuis le refuge des Oulettes de Gaube.


 Monte Perdido / Mont Perdu depuis la Brèche de Tuquerouye.

 La Munia depuis le Pic Maou.

Pic Long - et lac Tourrat-
depuis le col de la Coume Estrète.

 Schrader depuis la montée au Port de Gias.

 Posets depuis le sommet du Pic de Clarabide.

Perdiguère, au fond et au centre,
 depuis le sommet du Pic de Spijeoles.

Aneto- Maldito- Maladeta, depuis la
montée au Tuc del Rosari (Val d'Aran)

 Comaloforno-et Besiberri Sud- 
depuis le sommet du Besiberri nord.

 Pique d'Estats-et Verdaguer- depuis le col coté 2900
(voie normale depuis le refuge du Pinet).

 Photo prise sur chaque sommet.

Itinéraires parcourus - notes personnelles.


"On peut très bien mettre 5 ou 10 ans pour gravir les sommets de toutes les zones ("chacun à son rythme"). Mais pour ceux qui s'y intéressent, on peut parfois ne pas leur consacrer plus de deux semaines".

C'est par ces mots ambitieux que Luis Alejos et Juan Buyse lancent le sujet dans le célèbre ouvrage "Les 3000 des Pyrénées" paru en 1990.

Bien modestement, j'ai effectué ces ascensions en les abordant à la belle saison, année après année, ce qui ne signifie pas qu'elles furent sans danger, ni réussies "du premier coup"...

Ces 11 points culminants (1),-que l'on trouvera en détail sur ce blog- comptent parmi les plus prestigieux sommets des Pyrénées. Certains sont très connus -Aneto, Mont Perdu, Vignemale, Balaïtous..., alors que d'autres se font un peu plus discrets (Posets, Perdiguère, Schrader, Pic Long), voire presque confidentiels (Comaloforno).

La conquête de ces sommets a donné lieu à des aventures parfois tragiques ou insolites. C'est ce qui m'a conduit à m'y intéresser de manière plus précise, sans bien sûr délaisser les autres sommets. 

Certains m'ont donné envie d'y retourner, par une autre voie, comme un parcours de crête ou un  itinéraire un peu détourné.

Il est possible, pour un randonneur endurant, de réaliser chacune de ces ascensions en une (grosse!) journée. Mais pour certaines d'entre elles, l'étalement de la course sur deux jours est conseillé dans les topos (Ollivier, Véron, Angulo, Alejos). J'ai apprécié de "prendre mon temps" pour des sommets aux longues marches d'approche tels que le Balaïtous, le Mont Perdu, le Perdiguère, la Pica d'Estats.

Cotation des difficultés (voir tableau):
je me suis appuyé sur celle des topo-guides habituels que j'ai parfois complétée par la mention "exp." pour désigner, comme le fait notamment Angulo, un ou plusieurs passages exposés en toute saison. Il s'agit donc d'une appréciation personnelle, évidemment subjective, à partir d'observations sur le terrain.